"L'ayant beaucoup pratiqué, je l'avais fort admiré, mais aussi souvent envié. Car si sa tâche était gigantesque, du moins se trouvait-il, lui, investi par les instances régulières de l'Etat, revêtu de toute la puissance et pourvu de tous les leviers de l'autorité légale, mis à la tête d'un peuple unanime, d'un territoire intact, d'un vaste empire, d'armées redoutables [...]

 

La nef que conduisait Churchill était maintenant amarrée. Celle dont je tenais la barre arrivait en vue du port. Apprenant que l'Angleterre invitait à quitter son bord le capitaine qu'elle avait appelé quand se déchaînait la tempête, je prévoyais le moment où je quitterais le gouvernail de la France, mais de moi-même, comme je l'avais pris".

Tome III, Pocket, pp.244-245


Pour compléter sur la toile