"La controverse passe, alors, à un plan plus élevé. C'est pour y perdre de son acuité. Le général Eisenhower m'adresse, le 28 avril, une lettre résignée. Sans doute, déclare-t-il, qu'en intervenant pour des raisons politiques dans des instructions stratégiques, mon gouvernement viole, à son avis, les accords conclus au sujet du réarmement des forces françaises. Cependant, il convient "n'avoir, quant à lui, rien d'autre à faire que d'accepter la situation, parce qu'il se refuse à l'idée de suspendre les ravitaillements fournis par ses services à la Première Armée française et qu'il ne veut personnellement rien faire qui puisse altérer l'esprit exemplaire de coopération entre les forces françaises et américaines dans la bataille". A la bonne heure ! [...] Les Français restent à Stuttgart."

Tome III, Pocket, pp.205-206


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