Le travail de réécriture : du roman au film
Comparaison des chapitres IV et V avec les deux séquences des envoyés du roi

Les concerts à trois violes des Sainte Colombe sont devenus célèbres au point d’intéresser le roi qui envoie successivement deux ambassades à M. de Sainte Colombe :

Les deux scènes du film de Corneau suivent apparemment très fidèlement ces deux chapitres du roman mais la mise en images permet une mise en évidence encore plus violente de la confrontation du monde fastueux de la cour avec la retraite de M. de Sainte Colombe, d’une austérité toute janséniste. Cette comparaison permet aussi de mettre en évidence le travail de réécriture qui est opéré pour passer d’une écriture romanesque à une écriture filmique, alors même que l’on pense que c’est « la même chose » : faire la simple description des plans filmiques permet d’en prendre conscience.

 

Le premier refus

Dans le roman Dans la séquence filmée

(p. 24) Ce fut Toinette qui se précipita pour ouvrir la porte cochère de la cour et qui mena Monsieur Caignet au jardin.

 

Plan d’ensemble en contre plongée ; la caméra est en plan fixe, face à la cabane dont Toinette (jupe orange) gravit en courant les escaliers pour frapper à la porte et redescendre aussitôt. Pendant qu‘elle descend, Caignet apparaît dos à la caméra ; il se tient un moment immobile au pied des marches.

Bruit de pas à l’intérieur de la cabane, puis bruit de serrure.

(p.25) M. de Sainte Colombe, blême et furieux qu’on l’eût dérangé dans sa retraite descendit les quatre marches de sa cabane et salua.

 

La porte s'entrebâille pour laisser place à la silhouette de Sainte Colombe qui regarde un court moment puis sort tout à fait au haut des escaliers ; mince et immense dans son costume noir ajusté près du corps par une ceinture de cuir serrée à la taille, les pieds chaussés dans des bottes guerrières, il toise Caignet, toujours immobile en bas des marches : perruque Louis XIV, chapeau à larges plumes à la main, ample cape de velours ivoire sur les épaules.

Monsieur Caignet remit son chapeau et déclara :

« Monsieur, vous vivez dans la ruine et le silence. On vous envie cette sauvagerie. »

Les deux personnages n’ont pas bougé mais la caméra est maintenant placée derrière Sainte Colombe qui n’apparaît à l’image que jusqu’aux épaules, avec ses grandes bottes.

Prise de vue en plongée : au centre de l’image, Caignet, le visage levé vers Sainte Colombe. Il semble tout petit face à Sainte Colombe, et vêtu avec un luxe tapageur : canne élégante en bois verni, pourpoint turquoise, bague et broche retenant la dentelle du cou. Il garde son chapeau à la main.

Au fond, à droite de l’image (terminant une diagonale parfaite), on devine Toinette dont la jupe orange se détache sur la verdure.

Caignet commence à parler : « Monsieur, vous vivez dans la ruine et le silence. On vous envie cette sauvagerie. »

« On vous envie ces forêts vertes qui vous surplombent. »

M. de Sainte Colombe ne desserra pas les lèvres. Il le regardait fixement.

La caméra est à nouveau derrière Caignet, en contre plongée par rapport à Sainte Colombe qui semble immense toujours immobile en haut des marches. Il observe Caignet qui poursuit : « On vous envie ces forêts vertes qui vous surplombent. »

Sainte Colombe descend lourdement deux marches, sans quitter Caignet du regard.

« Parce que vous êtes un maître dans l’art de la viole, j’ai reçu l’ordre de vous inviter à vous produire à la cour. »

Plan rapproché sur le visage de Caignet qui s’exprime respectueusement après une hésitation : « Heu…. Parce que vous êtes un maître dans l’art de la viole, j’ai reçu l’ordre de vous inviter à vous produire à la cour. »

S’ensuit une série de champs/contrechamps jusqu’au plan 125.

 

Derrière la perruque de Caignet, la caméra vise Sainte Colombe dont le regard luit de fureur. Il achève de descendre les dernières marches et rapproche son visage très près de celui de Caignet. La différence de taille entre Sainte Colombe et l’ambassadeur emperruqué du roi en devient encore plus évidente.

« Sa majesté a marqué le désir de vous entendre

 

Gros plan sur le visage de Caignet derrière les larges épaules de Sainte Colombe. Caignet, visiblement impressionné, parle avec de nombreuses hésitations, une respiration haletante et en baissant les yeux par intermittences, comme s’il ne parvenait pas à soutenir le regard de Sainte Colombe : « Sa majesté a… a marqué le désir… de vous entendre. »

et, dans le cas où elle serait satisfaite, elle vous accueillerait parmi les musiciens de la chambre.

 

Caignet de dos (on aperçoit seulement une partie de sa perruque) ; il parle cette fois-ci sans hésiter. L’attention se porte sur le visage de Sainte Colombe, de plus en plus renfrogné, sourcils froncés, regard de côté :

« Dans le cas où elle serait satisfaite, elle vous accueillerait parmi les musiciens de la chambre. »

Long silence. Le regard de Sainte Colombe revient se poser sur Caignet.

Dans cette circonstance j’aurais l’honneur de me trouver à vos côtés. »

 

La caméra est derrière l’épaule de Sainte Colombe (très près de Caignet et beaucoup plus grand), sur le visage de Caignet qui baisse les yeux, respire, puis lève les yeux sur Sainte Colombe d’un air presque satisfait comme s’il voulait tout à coup rappeler son rang à la cour et les hautes fonctions qu’il y occupe :

« Dans ces circonstances, j’aurais l’honneur de me trouver à vos côtés. »

Monsieur de Sainte Colombe répondit qu’il était un homme âgé et veuf ; qu’il avait la charge de deux filles, ce qui l’obligeait à demeurer dans une façon de vivre plus privée qu’un autre homme ; qu’il ressentait du dégoût pour le monde.

(p.26) « Monsieur, dit-il, j’ai confié ma vie à des planches de bois grises qui sont dans un mûrier ; aux sons des sept cordes d’une viole ; à mes deux filles. Mes amis sont les souvenirs. Ma cour ce sont les saules qui sont là, l’eau qui court, les chevesnes, les goujons et les fleurs de sureau. Vous direz à sa majesté que son palais n’a rien à faire d’un sauvage qui fut présenté au feu roi son père il y a trente-cinq ans de cela. »

La caméra est derrière Caignet dont on n’aperçoit plus qu’une toute petite partie de la perruque ; plan à mi-corps sur Sainte Colombe qui compte sur ses doigts en parlant : « Monsieur, j’ai confié ma vie à des planches de bois grises perdues dans un verger…à…. au son des sept cordes d’une viole, à mes deux filles »

Ici, Sainte Colombe referme ses doigts.« Mes amis sont mes souvenirs. »

Il reprend le décompte sur les doigts.« Ma cour ce sont mes saules, l’eau qui coule, les fleurs de sureau. »

Il ajoute avec une forme de violence : « Dites à sa majesté que son palais n’a rien à faire d’un sauvage. »

« Monsieur, répondit Monsieur Caignet, vous n’entendez pas ma requête. J’appartiens à la chambre du roi. Le souhait que marque sa majesté est un ordre. »

À nouveau sur Caignet qui lève et baisse les yeux tour à tour (comme une jeune fille effarouchée) ; il paraît choqué et respire avec difficulté : « Monsieur,…….vous n’entendez pas ma requête, j’appartiens à la chambre du roi, Le souhait de sa majesté est un ordre ! »

Le visage de M. de Sainte Colombe s’empourpra. Ses yeux luisirent de colère. Il s’avança à le toucher.

 

 

Rapide plan serré sur Sainte Colombe qui empoigne violemment le bras de Caignet.

« Je suis si sauvage, monsieur, que je n’appartiens qu’à moi-même. Vous direz à sa majesté qu’elle s’est montrée trop généreuse quand elle a posé son regard sur moi. »

Monsieur de Sainte Colombe poussait Monsieur Caignet vers la maison tout en parlant. Ils se saluèrent. Monsieur de Sainte Colombe regagna la vorde tandis que Toinette allait au poulailler, qui se trouvait à l’angle du mur clos et de la Bièvre.

Pendant ce temps-là, Monsieur Caignet revint avec son chapeau et son épée, s’approcha de la cabane, écarta avec sa botte un dindon et des petits poussins jaunes qui picoraient, se glissa sous le plancher de la cabane, s’assit dans l’herbe, dans l’ombre des racines et écouta. Puis il repartit sans qu’on le vît et regagna le Louvre. Il parla au roi, rapporta les raisons que le musicien avait avancées et lui fit part de l’impression merveilleuse et difficile que lui avait faite la musique qu’il avait entendue à la dérobée. (p.27)


La caméra se retrouve instantanément au pied des marches du jardin au fond duquel était la cabane. Sainte Colombe apparaît en haut des marches et y jette littéralement Caignet qui les dévale en se tenant le front d’une main gantée. Il ne porte pas de bottes mais des souliers à talons. Dans la course, son chapeau a perdu une plume. En haut des marches, Sainte Colombe parle tout en retournant vers sa cabane :

« Je suis si sauvage, monsieur, que je n’appartiens qu’à moi-même. Vous direz à sa majesté qu’elle s’est montrée trop généreuse quand elle a posé son regard sur moi. »

Il rebrousse chemin en passant devant Toinette qui accourt en haut des marches.

Caignet, de dos agite sa canne : « Je reviendrai ! »


Prise de vue en plongée sur Caignet qui écume de rage et parle en brandissant sa canne :

« Sa majesté… Moi, la cour, les musiciens de sa majesté ! nous reviendrons ! »

A retenir lors d'une comparaison

Le second refus

(p 28) Le déplaisir de ne pas être obéi ajoutait à l’impatience où se trouvait le roi de voir le musicien jouer devant lui. Il renvoya Monsieur Caignet accompagné de l’abbé Mathieu. Le carrosse qui les menait était accompagné par deux officiers à cheval.

 

Enchaînement brutal à partir du visage courroucé de Caignet et de ses propos menaçants, sur l’arrivée bruyante devant la porte cochère de la maison de Sainte Colombe (sorte de manoir décrépit mais solide) de deux cavaliers, suivis d’un carrosse tiré par deux chevaux. Avant même l’arrivée du carrosse, un des cavaliers crie à deux reprises : « Service du roi ! Service du roi ! » Le carrosse s’immobilise ; un laquais se précipite pour ouvrir la porte et descendre le marchepied.

L’abbé Mathieu portait un habit noir en satin, un petit collet à ruché de dentelles, une grande croix de diamants sur la poitrine. 

Plan moyen en contre plongée sur le carrosse, qui envahit l’écran : porte ouverte par où sort Caignet (même costume que dans la séquence précédente) puis l’abbé Mathieu (ample robe de soie noire sur laquelle retombe un jabot de dentelle blanche, chapeau, bas rouges.) On entend la voix de Marin Marais en voix off : « Le déplaisir de ne pas être obéi ajoutait à l’impatience où se trouvait le roi de voir le musicien jouer devant lui. »

L’abbé Mathieu est traité avec un grand respect : placé à gauche de la porte (centre de l’écran), Caignet aide l’abbé à descendre tandis que le laquais, placé à droite de la porte, fait de même. Pendant la laborieuse descente de l’abbé, la voix off poursuit : « Aussi envoya-t-il Monsieur Caignet, accompagné de l’abbé Mathieu, afin que mon maître fût à lui. »

Le plan s’achève sur l’abbé Mathieu et Caignet, immobiles et observant la demeure en roulant de grands yeux.

Madeleine les fit entrer dans la salle. L’abbé Mathieu, devant la cheminée, posa ses mains garnies de bagues sur sa canne en bois rouge à pommeau d’argent.

(p.29) M. de Sainte Colombe, devant la porte-fenêtre qui donnait sur le jardin, posa ses mains nues sur le dossier d’une chaise étroite et haute. L’abbé Mathieu commença par prononcer ces mots : « Les musiciens et les poètes de l’antiquité aimaient la gloire et ils pleuraient quand les empereurs ou les princes les tenaient éloignés de leur présence. Vous enfouissez votre nom parmi les dindons, les poules et les petits poissons.

Plan américain en contre plongée sur Sainte Colombe debout derrière une haute chaise, les deux mains crispées sur le dossier. En arrière plan, les murs et le manteau lambrissés d’une cheminée (style Louis XIII). On entend (voix off) : « Vous enfouissez votre nom parmi les dindons, les poules et les petits poissons. »

Vous cachez un talent qui vous vient de Notre Seigneur, dans la poussière et dans la détresse orgueilleuse. Votre réputation est connue du roi et de sa cour. Il est donc temps pour vous de brûler vos vêtements de drap et d’accepter ses bienfaits,

Légère contre plongée. La caméra est maintenant derrière Sainte Colombe, immense, qui tient toujours le dossier de la chaise. À grande distance du musicien révolté, devant Caignet que l’on devine prudemment réfugié derrière son compagnon, on découvre l’abbé Mathieu qui parle fort, voire avec violence et sévérité, en pointant un doigt accusateur vers Sainte Colombe : (ligne oblique) « Vous cachez un talent qui vous vient de Notre Seigneur, dans la poussière et dans la détresse orgueilleuse. »

Ces paroles contrastent avec la propreté de la grande salle, toute lambrissée de bois clair verni ; derrière les ambassadeurs du roi, une tapisserie jette une touche colorée, relevée par un bouquet de roses disposé sur une sorte de table. Le tout est économe en mobilier, mais la salle est vaste, brillante, très propre ; on aperçoit derrière l’abbé Mathieu une porte ouverte sur une enfilade de pièces qui laissent deviner une vaste demeure. Entre Sainte Colombe et les ambassadeurs du roi, un carré de soleil illumine le plancher vernis et clair.

L’abbé Mathieu poursuit ses remontrances en désignant de la canne pointée en avant le costume de Sainte Colombe : « Votre réputation est connue du roi et de sa cour. Il est donc temps pour vous de brûler vos vêtements de drap et d’accepter ses bienfaits. »

de vous faire faire une perruque à grappes. Votre fraise est passée de mode et… » « C’est moi qui suis passé de mode, Messieurs, s’écria Sainte Colombe, soudain vexé qu’on s’en prît à sa façon de s’habiller. Vous remercierez sa Majesté, cria-t-il. Je préfère la lumière du couchant sur mes mains (p.30) à l’or qu’elle me propose. Je préfère mes vêtements de drap à vos perruques in-folio. Je préfère mes poules aux violons du roi et mes porcs à vous-mêmes.

- Monsieur !

Mais Monsieur de Sainte Colombe avait brandi la chaise et la soulevait au-dessus de leurs têtes. Il cria encore ; « Quittez-moi

Même légère contre plongée. Caignet et l’abbé Mathieu sont de dos ; on aperçoit au loin Sainte Colombe toujours derrière sa chaise. Pendant que l’abbé parle, Sainte Colombe se met à balancer la chaise de gauche à droite.

« Faites-vous faire une perruque à grappes. Votre fraise est passée de mode et…. »

Sainte Colombe frappe violemment le plancher avec la chaise : « C’est moi qui suis passé de mode ! »

Il descend la main gauche sur le dossier puis la repose, crispée en haut du dossier. Il parle de plus en plus fort, il finit en hurlant, tout en balançant son corps de gauche à droite sans lâcher la chaise ; on sent que la colère monte de plus en plus : « Vous remercierez sa majesté. Je préfère la lumière du couchant sur mes mains à l’or qu’elle me propose. Je préfère mes vêtements de drap à vos perruques in-folio. Je préfère mes poules aux violons du roi et mes porcs à vous-même. »

L’abbé Matthieu est indigné : « Monsieur ! ». Sainte Colombe attrape la chaise et la brandit au-dessus de sa tête :

« Quittez-moi ! Quittez-moi ! » (il hurle).

et ne m’en parlez plus ! ou je casse cette chaise sur votre tête. »

Au centre, de face et plus rapprochés, en contre plongée, l’abbé Mathieu et un peu en retrait Caignet.

Voix de Sainte Colombe : « Et ne m’en parlez plus ! » Frémissement des deux ambassadeurs.

Toinette et Madeleine étaient effrayées par l’aspect de leur père tenant à bout de bras la chaise au-dessus de sa tête et craignaient qu’il ne se possédât plus…

Plan assez serré sur Sainte Colombe vu en contre-plongée ; il brandit la chaise au-dessus de sa tête et la casse sur la cheminée : « Ah ! »

L’abbé Mathieu ne parut pas effrayé et tapota avec sa canne le carreau en disant :

« Vous mourrez desséché comme une petite souris au fond de votre cabinet de planches, sans être connu de personne. »

 

Gros plan sur le visage bouffi et haineux de l’abbé Mathieu qui s’est avancé d’un pas vers Sainte Colombe. Il parle avec un grand dédain en agitant un doigt ganté : « Vous allez pourrir dans votre boue ! Pourrir dans l’horreur des banlieues ! Pourrir…. »

Monsieur de Sainte Colombe fit tourner la chaise et la brisa sur le manteau de la cheminée, en hurlant de nouveau : « Votre palais est plus petit qu’une cabane et votre public est moins qu’une personne. »

(p.31) L’abbé Mathieu s’avança en caressant des doigts sa croix de diamants et dit : « Vous allez pourrir dans votre boue, dans l’horreur des banlieues, noyé dans votre ruisseau. »

[Suit toute une scène où Caignet s’est approché de Sainte Colombe et où Toinette parvient à le calmer :] Toinette dénoua ses doigts et ils l’assirent. […]

Il dit tout bas avec un calme effrayant : « Vous êtes des noyés. Aussi tendez-vous la main. Non content d’avoir perdu pied, vous voudriez encore attirer les autres pour les engloutir. » Le débit de sa voix était lent et saccadé. Le roi aima cette réponse quand l’abbé et le violiste de la chambre la lui rapportèrent.

Plan rapproché sur Sainte Colombe, tête basse, corps appuyé contre la cheminée, visiblement épuisé :

(voix off) « comme un pruneau dans votre verger. »

Sainte Colombe respire avec difficulté : « Votre palais est plus petit qu’une cabane et votre public est moins qu’une personne. »

Voix off de Depardieu (Marin Marais) : « Il se trouva que le roi aima cette réponse. »

Il dit qu’on laissât en paix le musicien

 

Madeleine bêche avec énergie.

La voix off poursuit : « Il dit qu’on laissât en paix le musicien »

tout en enjoignant à ses courtisans de ne plus se rendre à ses assemblées de musique parce qu’il était une espèce de récalcitrant

 

Toinette a les mains dans la terre et fait des plantations.

« tout en enjoignant à ses courtisans de ne plus se rendre à ses assemblées de musique parce qu’il était une espèce de récalcitrant »

et qu’il avait eu partie liée avec ces messieurs de Port Royal, avant qu’il les eût dispersés.

 

Les deux sœurs jardinent ; on voit dans le fond la cabane métonymique de Sainte Colombe.

«  et qu’il avait eu partie liée avec ces messieurs de Port- Royal, avant qu’il les eût dispersés.  »

© J. Bletzacker et Marie-Françoise Leudet