Hernani 1830
Article d'E. dans Le National



27 février 1830

On disait le public froid et indifférent, de nos jours, aux querelles littéraires ; laissant là, sans trop s'en soucier, les théories nouvelles avec les novateurs ; fatigué, cependant, des vieilles règles, qui ne servaient plus qu'à de banales et monotones compositions, entre des mains impuissantes ; arrivé ainsi à cette disposition d'esprit insouciante et railleuse, où on tombe bien vite, quand, ayant perdu sa foi et ses goûts, on ne compte plus sur une autre croyance, on n'espère plus d'autres plaisirs pour les remplacer.

La représentation de Hernani, et toutes les circonstances qui l'ont accompagnée, ont prouvé qu'on n'arrive jamais, dans les lettres, à cet état complet de découragement, chez une nation vive, inquiète, spirituelle, dont la mobilité a sans cesse besoin de s'occuper à quelque émotion ou à quelque intérêt ; soit à de graves événemens politiques, soit à des fantaisies de modes, soit à des combats d'art ou d'imagination. Ainsi, Hernani a ressuscité toute cette ardeur des partis littéraires, qui semblait éteinte ; on s'en est fait une sérieuse affaire, comme au temps où une tragédie de Corneille, de Racine, de Voltaire, une comédie de Molière ou un drame de Beaumarchais, mettaient la ville et la cour en émoi ; où cela faisait un événement chez M. le prince, chez M. le cardinal, à l'hôtel Rambouillet, à l'Académie, aux soupers de Mme Dudeffaut, dans le boudoir d'Uranie, au parlement, et jusque dans le palais de S. M. et le Mercure de France.

Les choses se sont presque passées de cette façon, à propos du drame de M. Hugo. On a parlé de cabale ; on s'est plaint des censeurs ; on a été jusqu'à nommer tout bas les Scudéry, les Chapelain, les Sévigné, les Montfleury, les Fréron et les Desfontaines, qui colportaient, de rue en rue, leurs envieuses attaques, leurs railleries féolnes contre I'ouvrage. Et à défaut du Mercure de MM. La Harpe et Marmontel, dix journaux quotidiens, à longues colonnes, ont donné le bulletin de ces premières escarmouches.

Le soir de la représentation venu, la foule assiégeait les portes, tumultueuse, impatiente, se heurtant, se repoussant connue à un assaut ; et dans la salle, c'était un spectacle qu'on n'avait pas vu depuis le Germanicus de M. Arnault. Les figures se regardaient avant le lever de la toile, s'interrogeant ainsi qu'on le fait dans l'attente d'un grand événement. Vous auriez entendu ensuite au parterre de ces bruits sourds, de ces rumeurs subites qui annoncent la présence d'hommes bien déterminés à faire leur devoir. Dans les loges et aux galeries, se pressait une brillante réunion de femmes élégantes, d'artistes, d'hommes de lettres, d'hommes de cour, jusqu'à un ministre disgracié ; une réunion telle enfin que les vieilles banquettes du Théâtre-Français, si souvent abandonnées, pouvaient s'en étonner.

Le monde est ainsi fait. On dirait qu'il y a un cercle où toute chose tourne, s'éloigne et disparaît un instant pour revenir ensuite, comme l'aiguille d'une loterie ambulante qui passe successivement sur tous les chiffres du cadran. Voici donc les disputes de théâtre qui vont nous revenir peut-être, comme dans les beaux jours du côté du roi et du côté de la reine. Nous allons en frac, il est vrai, en titus, en cachemires, en robes légères ; nous n'avons plus la poudre, les paniers, les mouches et les falbalas ; mais ce fait empêche-t-il que nous ne tournions dans le cercle, et que, le temps arrivé, les émotions et même les idées du passé ne puissent nécessairement nous reprendre ? La forme seule et le moment seraient changés.

Si cela est vrai, les nouvelles théories littéraires courraient risque de ne pas aboutir à une grande fin. Elles pourront emprunter le déguisement des formes extérieures ; mais, quand on ira regarder au fond, il sera peut-être difficile d'y reconnaître autre chose que ce qu'on a fait ou ce qu'on a dit ; soit qu'on remonte à Homère et à Sophocle ; soit que ceux-là cherchent dans Villon et Ronsard, dans Lope de Véga et Shakespeare ; ou ceux-ci dans Corneille et dans Molière. Il est donc à craindre que, toutes les émotions de théâtre ayant été exploitées, toutes les passions mises à jour, le rôle d'inventeur soit difficile à prendre et à remplir en ce genre et à notre époque. Tout ce qu'il restera peut-être à faire pour étonner et surprendre, ce sera, à la suite d'un siècle où la littérature aura subi l'influence des mœurs polies et de la civilisation, ce sera de remonter aux époques antérieures pour leur emprunter quelque chose de leur incorrection, de leur rudesse, quelque chose de leur verve désordonnée ; ce sera encore, après l'insuffisance de l'art choisi et délicat, après la fin de sa puissance spirituelle et morale, ce sera de chercher un levier pour la foule dans les effets matériels, dans le spectacle des douleurs ou des maux physiques. On ramènera ainsi au théâtre des pièces qui se distingueront plutôt par une allure étrange que par une nouveauté véritable, car elles n'auront fait que sauter à pieds joints sur une époque de civilisation et de progrès intermédiaire, pour regagner à reculons, quoi qu'on dise, le temps des génies incultes. Du reste, on n'inventera rien, et la découverte annoncée du véritable drame du dix-neuvième siècle aboutira à ceci, qu'on jetera beaucoup de talent de détails, des inspirations personnelles vives et énergiques, sur un fond peu original, sur un canevas taillé d'après le patron du seizième siècle.  

A ces réflexions viennent nécessairement se joindre le souvenir de la représentation d'hier et l'analyse d'Hernani.

Entrons en matière aussi cavalièrement que le poète l'a fait ; car il s'est bien gardé de commencer son ouvrage par l'arrivée d'un prince

... Qui décline ton nom,
Et dit : Je suis Oreste, ou bien Agamemnon.

Il y met plus de mystère.

Un homme, enveloppé du manteau castillan, pénètre, au beau milieu de la nuit, dans la demeure du seigneur don Gomez de Sylva. La duègue du logis lui a ouvert une porte secrète ; quel est cet inconnu ? Don Carlos, roi de Castille, depuis l'empereur Charles-Quint. Amoureux de la nièce de don Gomez, il vient de s'introduire près d'elle par ruse : car ce n'était pas lui que la duègne attendait, mais Hernani, le bandit de Catalogne, Hernani aimé, tout brigand qu'il est, de la belle et douce dona Sol de Sylva.

D'abord effrayée par les menaces de Carlos, l'honnête vieille a bientôt accepté sa bourse, et caché le jeune prince dans une armoire.

Alors vient le tour d'Hernani ; le voici qui arrive à son rendez-vous du soir ; la duègne a disparu, et le tendre bandit s'abandonne, aux pieds de dona Sol, à toute l'éloquence d'un amour de montagnard, ne se doutant guère du témoin qui l'écoute. Comment cet amour a pris naissance ; comment une noble jeune fille s'est éprise d'un brigand, personne ne le dit ; l'aventure, par sa singularité, valait peut-être une légere explication.

Carlos perd patience à entendre ainsi les amoureuses confidences d'Hernani, le récit de ses douleurs, sa vie de proscrit, l'offre qu'il fait à dona Sol de ses montagnes, de ses bois, de ses cavernes, de l'echa faud qui l'attend peut-être.

Croyez -vous donc qu'on soit si bien dans cette armoire ?

s'écrie-t-il, et il se montre aux yeux des deux amans. Le brigand et le roi ont croisé l'epée.

Ce vieillard à longue barbe blanche qui arrive aux cris de dona Sol, c'est don Gomez. un de ces Castillans fiers de leur blason.

Je crois que, sur mon âme,
Nous sommes trois chez vous, c'est trop de deux , madame.

dit don Gomez avec courroux, car le vieux seigneur aime aussi sa nièce, et il doit en faire sa femme le lendemain.

C'et sur ce triple amour de Carlos, de Hernani et du vieux seigneur que repose tout le drame, ou du moins l'action principale de la pièce nouvelle, car on verra plus tard qu'un fait secondaire vient s'y mêler.

Ici Carlos a grand tort de laisser la colere de Gomez s'exhaler en longs reproches. Pourquoi tarder si fort à déclarer qu'il est le roi ? Pourquoi ne point user sur-le-champ de la ruse qu'il emploie pour tromper le vieillard ? « L'empereur Maximilien est mort, lui dit-il ; tu es un de mes bons et fidèles serviteurs ; j'étais venu secrètement chez toi afin de te consulter sur ce grave événement, non pas pour autre chose. » - Mais ce jeune homme ? — C'est quelqu'un de ma suite, répond généreusement Carlos, et il sort avec le crédule Gomez, laissant le bandit maître du terrain :

Oui, je te suis ; oui, je suis de ta suite.
Jamais chiens de palais dressés à suivre un roi
Ne seront sur tes pas plus acharnés que moi.

D'où vient cette haine d'Hernani contre le prince ? De leur rivalité, et surtout d'un vif et profond besoin de vengeance. Le père d'Hernani est mort sur l'échafaud, par ordre du père de Carlos ; et lui s'est jeté dans les montagnes de la Catalogne, en attendant le moment de frapper son ennemi. Or, maintenant vous apprendrez qu'Hernani a habité les palais, compté de nombreux vassaux, occupé de vastes domaines ; le proscrit, le brigand, en un mot, est don Jean d'Aragon, seigneur et maître de noirs créneaux et de hautes tourelles.

Nous sommes toujours dans les murs de Sarragosse ; il fait nuit comme au premier acte ; comme au premier acte encore, don Carlos vient au rendez-vous donné la veille à Hernani par dona Sol, pour la nuit suivante et sous ses balcons.

Pendant que le bandit va creuser quelque tombe,
Je viens tout doucement dénicher sa colombe.

Puis il frappe trois coups dans sa main ; trompée par ce signal convenu entre elle et Hernani, dona Sol descend courageusement sur la place publique : mais elle a reconnu Carlos et veut fuir.

Ce n'est pas ton bandit qui te tient, c'est le roi.

Et le voici qui offre sa couronne et le titre de reine à dona Sol, tout prêt, en cas de refus, à imiter l'exemple de cet ardent monarque qui outragea les cheveux blancs du comte Julien.

Pardieu nous verrons bien
Si je suis roi d'Espagne et des Indes pour rien.

Personne ne peut te sauver. Nous sommes seuls. — As-tu oublié quelqu'un de ta suite ? s'écrie une voix terrible ; c'est la voix d'Hernani, comme au premier acte, arrivant trop tard au rendez-vous, et tirant le fer contre le roi, comme au premier acte. Aussi, cette fois, Carlos refuse un tel adversaire. Hernani n'est plus qu'un brigand à ses yeux ; je ne veux pas, dit-il,

Ennoblir ton poignard du choc de mon épée.
— Non, assassinez-moi.
Assassinez, je suis votre seigneur et roi.

Cette scène est belle et pleine de mots énergiques ; mais pourquoi Carlos lui ôte-t-il quelque chose de sa vérité et de sa force, en insistant, avec une sorte de persévérance puérile, sur cette offre qu'il vient de faire au brigand de l'assassiner, lui, son seigneur et roi ? Pourquoi surtout cette longue raillerie dont il poursuit Hernani, après que cet nomme a brisé son épée pour ne point céder à l'envie du meurtre ?

Carlos vient de quitter Hernani et dona Sol, promettant de se venger bientôt ; mais Hernani s'occupe peu de ces menaces, et, assis sur un banc de pierre avec sa maîtresse.

Des flammes de tes yeux inonde ma paupière ;
Chante !...

lui dit-il ; au même instant des torches ont illuminé la ville. C'est la bande d'Hernani qui vient d'être dispersée par les soldats du roi. Voilà Hernani forcé de fuir. Sa tête est mise à prix.

Le bon duc Gomez de Sylva ne se doutait cependant ni des promenades nocturnes de sa nièce, ni du double amour de Carlos et d'Hernani pour elle. Vous le retrouvez, en effet, au troisième acte, dans la salle d'armes, ornée des portraits de tous les glorieux Silva. Il songe à son mariage du lendemain avec dona Sol, et lui demande pardon de ses reproches du matin, quand il avait surpris Hernani et Carlos dans sa chambre. Dès qu'on est vieux, on devient jaloux, on devient méchant, ajoute-t-il, et mes soupçons n'étaient qu'un mensonge.

Ils étaient pourtant là, ces deux beaux jeunes hommes !

Mais quel est ce pèlerin demandant l'hospitalité ? C'est Hernani, qui a pris un déguisement pour pénétrer dans le château. A peine le vieux Gomez l'a-t-il reçu comme son hôte : « Je suis Hernani, s'écrite-t-il, Hernani le bandit ! le proscrit ! Prenez ma téte ! » Le malheureux veut mourir, il se croit trahi par dona Sol ; mais il est l'hôte de don Gomez, de don Gomez, qui a dit :

Je recevrais Satan si Dieu me l'envoyait.

Don Gomez ne le livrera point. Que dis-je ? Sa foi dans les devoirs de l'hospitalité va plus loin ; il sort pour veiller sur les murailles de son château, et voir si personne ne peut les surprendre. Peut-être trouvera-t-on la complaisance du vieillard un peu bien grande : aussi, à son retour

Voilà donc le paiement de l'hospitalité

dit-il, surprenant Hernani aux pieds de dona Sol. Hernani ne cache point ses projets amoureux ; il s'avoue séducteur et infâme ! il engage Gomez à le tuer !

Puis tu feras jeter mon cadavre à la porte,
Et laver le pavé, si tu veux... Peu m'importe.

Gomez de Sylva se garde bien d'obéir ; il fait plus : Carlos arrive au château, poursuivant le proscrit Hernani avec ses hommes d'armes ; or, le vieux Sylva refuse de livrer le bandit ; il aime mieux abandonner dona Sol en otage au roi, ne sachant rien de son amour pour elle. Battons-nous maintenant, dit-il ensuite à Hernani, qu'il vient de tirer de sa retraite.

Mais Hernani apprend au vieillard qu'il a mis la brebis entre les pattes du loup en abandonnant dona Sol à Carlos : Hernani et Gomez s'uniront donc pour se venger, et quand la mort de Carlos les aura satisfaits tous deux, au premier son d'un cor qu'il donne à Sylva, Hernani viendra se remettre au pouvoir du vieux duc, qui alors disposera de sa vie à sa volonté.

Au quatrième acte, Carlos n'est plus le frivole imprudent coureur d'aventures ; il rêve l'empire ! Il est à Aix la-Chapelle, devant le tombeau de Charlemagne !

Charlemagne est donc là ! comment, sépulcre sombre,
Peux-tu sans éclater contenir sa grande ombre ?
Es-tu bien là, géant d'un monde créateur ?
Et t'y peux-tu coucher de toute ta hauteur,
.....................................................................................
Oh ! quel destin ! pourtant cette tombe est la sienne !
Tout est-il donc si peu que ce soit là qu'on vienne !
... Laisse en ta paix profonde
Carlos étudier ta tête comme un monde ;
Laisse qu'il te mesure à loisir, ο géant !
Car rien n'est ici bas, si grand que ton néant.

La conspiration se trame au milieu de ces méditations de Carlos, et tandis qu'il est entré dans le tombeau de Charlemagne. Prévenu à temps du complot, Carlos fait saisir les insurgés, au moment où trois coups de canon annoncent son élection. Des rois, une cour pompeuse et l'armée viennent lui présenter la couronne impériale. Alors Hernani se fait connaître devant cette foule : Je suis don Jean d'Aragon ; j'ai voulu t'assassiner, parce que ton père a tué le mien !

Le meurtre est entre nous aflaire de famille !

Loin de se venger cette fois, Charles, empereur, pardonne, accorde à Hernani la main de dona Sol, lui restitue ses biens avec le collier de Calatrava. Hernani, reconnaissant, tombe aux pieds de son maître. On croirait la pièce finie ; mais Gomez de Sylva a dit, en vovant la clémence de l'empereur :

... Moi, comme lui je n'ai point pardonné !

Les flambeaux du bal sont allumés, et on entend le bruit d'uue fête ; de jeunes et riches Castillans causent et médisent entre eux ; c'est le jour où Hernani s'unit à dona Sol ; puis, quand la nuit est venue, tandis que les deux amans, prêts à devenir époux, regardent ensemble le ciel, et que dona Sol demande au soir le chant du rossignol, le son du cor retentit dans la montagne. C'est le vieillard, c'est le seigneur don Gomez Mendoce de Sylva qui vient réclamer sa proie. Hernani lui appartient. Voici du poison et un poignard ; qu'il choisisse !

S'il te passe à l'esprit qu'il est temps que je meure,
Viens !

m'avais-tu dit. — Accorde-moi jusqu'à demain. Non ! Et Hernani qui a refusé d'abord, va obéir, car il a juré par la tête de son père

Pitié ! je l'aime tant !

s'écrie dona Sol en le pressant dans ses bras, et elle implore le pardon de don Mendoce de Svlva.

Veux-tu donc que je porte ma honte !
Ecrite sur le dos ?

lui dit Hernani ; j'ai fait un serment.

.... Quel serment ? crime, attentat, folie !

Mais elle n'obtient rien d'Hernani, rien de Sylva. Alors, arrachant le poison des mains de son époux, dona Sol le porte à ses lèvres, puis, après avoir bu, donnant la fiole à Hernani :

Je t'ai gardé ta part !

Hernaui l'accepte, boit à son tour, et meurt après une longue agonie.

Nous sommes couchés là, c'est notre nuit de noce ;
Ne le réveillez pas, don Sylva de Mendoce.

Et dona Sol tombe et expire sur le corps de son amant.

lls sont morts tous les deux ! et moi je suis damné !

Ces derniers mots dits, ie vieux Gomez de Sylva meurt à son tour, en s'enfonçant un poignard dans le sein. Quant à l'empereur Charles-Quint. il était sans doute subitement parti pour l'Allemagne ; car il n'est question ni de lui, ni des siens au dénoûment.

On n'ose guère, en conscience, se prononcer définitivement sur un ouvrage comme Hernani, et surtout sur un ouvrage de M. Victor Hugo, après une représentation où les applaudisemens les plus bruyans semblaient ne vouloir laisser place quà l'admiration, ou tout au moins à la louange, il y aurait à craindre, en hasardant ainsi une opinion irrévocabie, d'approuver outre mesure, ou de blâmer mal à propos. C'est donc aux représentations suivantes, plus calmes et plus serieuses, qu'il est raisonnable d'en appeler. Mais disons, dès aujourd'hui, que le succès a été brillant; que Mlle Mars, dans le cinquième acte, a paru admirable, cela dit sans hyperbole, et qu'enfin Hernani, au milieu de ces bizarreries, donne partout des preuves de la haute vocation poétique de M. Victor Hugo ; la trace du poète dramatique s'y montrerait-elle aussi visiblement ? C'est une question moins facile à décider.


Le National, 27 février 1830
On pourra consulter l'original sur Gallica.