Constituez un parcours (ou un chemin) de citations. Identifiez bien les personnages dont il s’agit, le moment du récit, rétablissez les noms qui manquent.
- Madame de […] était une personne qui prenait autant de soin de faire éclater ses galanteries que les autres en prennent de les cacher.
- [...] s’en retourna à Champigny, pour achever d’accabler la princesse sa femme par sa présence.
- Quelque honte qu'il trouvât à se laisser surmonter, il fallut céder.
- L'on est bien faible quand on est amoureux.
- Enfin la passion [de…] le portait si naturellement à ne songer qu’à ce qui pouvait augmenter le bonheur et la gloire de cette princesse qu’il oubliait sans peine les intérêts qu’ont les amants à empêcher que les personnes qu’ils aiment ne soient avec une si parfaite intelligence avec leurs maris.
- Ce fut le coup mortel pour sa vie : elle ne put résister à la douleur d’avoir perdu l’estime de son mari, le cœur de son amant, et le plus parfait ami qui fut jamais. Elle mourut en peu de jours, dans la fleur de son âge, une des plus belles princesses du monde, et qui aurait été sans doute la plus heureuse, si la vertu et la prudence eussent conduit toutes ses actions.
- Son ressentiment éclata bientôt, malgré les réprimandes du cardinal de Lorraine et du duc d’Aumale, ses oncles, qui ne voulaient pas s’opiniâtrer à une chose qu’ils voyaient ne pouvoir empêcher, et il s’emporta avec tant de violence, en présence même du jeune prince de Montpensier, qu’il en naquit entre eux une haine qui ne finit qu’avec leur vie.
- Enfin, après avoir bien cherché, elle jeta les yeux sur […], qu’elle comptait toujours pour son ami, sans considérer qu’il était son amant.
- Pendant que la guerre civile déchirait la France sous le règne de Charles IX, l’amour ne laissait pas de trouver sa place parmi tant de désordres, et d’en causer beaucoup dans son empire.
- Quoiqu'ils ne se fussent point parlé depuis si longtemps, ils se retrouvèrent pourtant accoutumés ensemble et leurs cœurs se remirent aisément dans un chemin qui ne leur était pas inconnu.
- Je ne comprends pas qu'il faille, sur le fondement d'une faiblesse dont on a été capable à treize ans, avoir l'audace de faire l'amoureux d'une personne comme moi, et surtout quand on l'est d'une autre à la vue de toute la cour.
- Le [...] en demeura accablé comme d’un coup de tonnerre. Il vit dans ce moment qu’il avait un rival aimé. Il comprit, par le nom de Madame, que ce rival était [...], et il ne put douter que la princesse sa sœur ne fût le sacrifice qui avait tendu la princesse de Montpensier favorable aux vœux de son rival. La jalousie, le dépit et la rage, se joignant à la haine qu’il avait déjà pour lui, firent dans son âme tout ce qu’on peut imaginer de plus violent, et il eût donné sur l’heure quelque marque sanglante de son désespoir, si la dissimulation qui lui était naturelle ne fût venue à son secours et ne l’eût obligé, par des raisons puissantes, en l’état qu’étaient les choses, à ne rien entreprendre contre le duc de Guise.
- Mme de Montpensier fit, le soir, les honneurs de chez elle avec le même agrément qu’elle faisait toutes choses. Enfin elle ne plut que trop à ses hôtes. Le […], qui était fort galant et fort bien fait, ne put voir une fortune si digne de lui sans la souhaiter ardemment : Il fut touché du même mal que M. […]
- Ce que le hasard avait fait pour rassembler ces deux personnes lui semblait de si mauvais augure qu'il pronostiquait aisément que ce commencement de roman ne serait pas sans suite.
|