Ce tableau de Caspar David Friedrich symbolise le mal
du siècle et suggère une sorte de vertige
sublime (pour Lorenzo, il s'agit d'un vertige
également suicidaire à travers le
tyrannicide).
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Le retrait de l’épée que le
personnage tenait à son côté
droit symbolise Lorenzo et son jeu avec
l’épée (crainte de l’arme
en public).
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L’ajout d’une ruine symbolise
l’aspect dégradé du monde.
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L’ajout d’un tas d’or
planté d’une épée
symbolise la corruption et une société
belliqueuse.
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Florence est noyée dans les nuages ou
plutôt dans une sorte de brume opaque,
symbolisant l’aveuglement des citoyens face
à un tyran et leur paralysie
générale : aucune action n’est
possible.
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L’ajout d’une croix religieuse au fond,
presque effacée montre que l’Eglise
aussi est corrompue, les principes des hommes
d’église s’estompent au profit de
leur manœuvres qui servent leur
intérêt personnel (Valori, le cardinal
Cibo en particulier).
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Le dégradé du rouge vers le
gris-bleu : le rouge, couleur chaude, symbolise la
violence et le désir de changement – le
bleu, couleur froide marque l’état
statique du peuple ; cela fait
référence au renouvellement absurde de
la tyrannie, au caractère circulaire de la
société à Florence en 1537, en
similitude avec la France en 1830, époque
marquante pour Musset.
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Pastiche du tableau de Caspar David Friedrich
Le voyageur contemplant une mer de nuages
(1818)
© Flora S.
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© Flora S.
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La chemise ouverte et débraillée est
signe de débauche.
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La cape de velours, en opposition avec la chemise,
marque la dualité du personnage : le
textile noble, riche, rappelle que Lorenzo est de
sang noble (de la lignée des
Médicis) ; la couleur rouge évoque le
sang, la vengeance, la violence, l’action.
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Le poignard fait référence au «
petit couteau » dont le duc doit «
prendre garde ».
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L’expression du visage et le poing
serré marquent la haine, le
dégoût et les désillusions
de Lorenzo vis-à-vis de la
société dans laquelle il vit.
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Les ruines symbolisent la décadence de
Florence.
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Florence est assimilée à une masse de
roche, qui a pour fleuve (l’Arno) une vulgaire
flaque de boue, ce qui signifie qu’elle est
souillée et que sa « grandeur»
originelle est réduite et
dégradée.
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Le flambeau évoque la mission de Lorenzo :
tenter de renverser l’ordre établi. Il
est aussi générateur de
lumière : ombre et lumière marquent
la dualité, les deux aspects de la
personnalité du héros : le sublime et
le tragique.
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© Flora S. - TL2 du lycée Amiral de Grasse (à
Grasse - Alpes-Maritimes).